
Ne soyons pas fatalistes, c'est si simple et économique de créer sa crème hydratante, anti - âge, son shampoing, son masque, son maquillage, dissolvant, vernis et surtout son parfum, son savon : sans pétrole, sans paraben, sans perturbateur endocrinien ou autre substance non recommandée pour la santé.
Le parfum chimique que nous mettons tous les jours, que les femmes enceintes doivent absolument éviter, peut être facilement remplacé par des parfums naturels que vous pourrez en plus créer et moduler en fonction de votre état émotionnel ou des saisons.
Cette page sera dédiée aux dernières informations utiles à connaître.
Les produits testés par que choisir ont permis de détecter les substances à éviter, précisons quand même que les produits testés où il n'y a pas d'allergène ni de substance listée détectée ne sont pas forcément à base de produits naturels et/ou bio.
Le public doit être particulièrement attentif aux perturbateurs endocriniens BHA et BHT, agent antioxydant observé notamment dans des déodorants Adidas, Dove et Rexona et dans les BB crème Garnier. L'allergène MIT (methylisothiazolinone) est aussi pointé du doigt par l'UFC-Que Choisir. Il se retrouve dans de nombreux produits : des shampooings Head&Shoulders et L'Oréal, des lingettes d'hygiène intime Intima, des gels douche Klorane et L'Occitane de Provence...
Le sodium lauryl sulfate, lui aussi considéré comme un ingrédient nocif, se retrouve pourtant dans plusieurs dentifrices de marques différentes (Biocaril, Carrefour, Audchan, Colgate, Fluocaril, Signal), des shampooings (Head&Shoulders, L'Oréal Elseve) et des gels douche (Le Petit Marseillais)
Extrait de l'article des échos du 21/02/2017
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211816741022-pres-de-400-produits-cosmetiques-dangereux-recenses-par-lufc-que-choisir-2066614.php#dDVo2lF9eh1ECHyf.99


Les perturbateurs endocriniens
Depuis des années, Que Choisir ne cesse de lancer l’alarme sur les risques liés aux interactions de certaines molécules qui, sans danger pour l’homme lorsqu’elles sont prises séparément et à faible dose, peuvent devenir toxiques en cas de combinaison entre elles. Or dans la réalité, nous sommes exposés quotidiennement à d’innombrables composés exogènes (plastiques, pesticides,cosmétiques, médicaments, substances provenant de l’alimentation…). Mais leurs interactions potentielles ne sont pas prises en compte par les agences de sécurité sanitaire qui évaluent séparément tout nouveau composé avant sa mise sur le marché et fixent pour chacun d’eux une concentration maximale en dessous de laquelle la substance est considérée comme inoffensive. Pourtant l’effet « cocktail » de certaines molécules, notamment de celles susceptibles de perturber notre système hormonal, est fortement suspecté d’être dangereux pour l’organisme. Leurs actions combinées pourraient être en grande partie responsables de l’augmentation de nombreux troubles et pathologies (cancers, obésité, diabète…). Mais jusqu’à présent, aucune explication rationnelle de ce phénomène n’avait été trouvée. Pour la première fois, l’étude menée par trois équipes scientifiques associant des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Montpellier lève en partie le voile sur ce mystère. « Nous avons mis en évidence l’un des mécanismes cellulaires qui permet d’activer deux composés simultanément sur un récepteur du noyau des cellules humaines », explique Patrick Balaguer, chercheur à l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier (IRCM) et coauteur de l’étude. Pour y parvenir, les chercheurs ont sélectionné une cinquantaine de substances (pesticides, polluants environnementaux, médicaments…). « Par un hasard de structure, deux molécules, l’éthinylestradiol (un des composants actifs des pilules contraceptives) et le transnonachlor (un pesticide organochloré) ont montré leur capacité à se fixer dans le récepteur PKR du noyau des cellules du foie, et à l’activer de façon synergique », poursuit Patrick Balaguer. Ce mélange binaire induit alors un effet toxique à des concentrations largement plus faibles que pour les molécules individuelles.
Extrait de que choisir 08/09/2015
L'inserm
Nous sommes quotidiennement exposés à de multiples composés exogènes tels que des polluants environnementaux, des médicaments ou des substances provenant de notre alimentation. Certaines de ces molécules, appelées perturbateurs endocriniens, sont fortement suspectées d’interagir inopportunément avec des protéines régulatrices de nos cellules et d’induire de nombreux troubles physiologiques ou métaboliques (cancers, obésité, diabète, …). Par ailleurs, la combinaison de ces molécules dans les mélanges complexes avec lesquels nous sommes généralement en contact pourrait exacerber leur toxicité.
Dans un article à paraitre dans Nature Communications, les chercheurs dévoilent un mécanisme qui pourrait contribuer à cet effet de mélange pour lequel aucune explication rationnelle n’avait pour l’instant été apportée. Ils montrent que certains estrogènes comme l’éthinylestradiol (un des composants actifs des pilules contraceptives) et des pesticides organochlorés tels que le trans-nonachlor, bien que très faiblement actifs par eux-mêmes, ont la capacité de se fixer simultanément à un récepteur situé dans le noyau des cellules et de l’activer de façon synergique.
Les analyses à l’échelle moléculaire indiquent que les deux composés se lient coopérativement au récepteur, c’est-à-dire que la fixation du premier favorise la liaison du second.
http://presse.inserm.fr/les-dessous-de-leffet-cocktail-des-perturbateurs-endocriniens-reveles/20453/
Le tableau des 400 produits cosmétiques testés ci dessous est lisible qu' en version ordinateur